Le 60e anniversaire du conventum 47
Le mardi 22 mai 2007 se sont réunis les membres du conventum’47 pour un dîner au restaurant La Maison Verte, situé sur le boulevard Gouin à Sainte-Geneviève.
La soixantaine d’adolescents qui ont terminé leur «Rhétorique» en 1947, auxquels se sont joints une douzaine de «nouveaux», venus au Collège Sainte-Marie pour y faire leurs deux années de philosophie, ont toujours formé un groupe solidaire. Bien que les soixante années écoulées depuis lors nous aient dispersés dans plusieurs directions, nombre d’entre nous ont toujours gardé contact les uns avec les autres. Si, pour la moitié environ du groupe original, leur parcours terrestre a déjà pris fin, tous les autres, à quelques exceptions près, ont gardé contact avec leurs anciens camarades de classe. Nous étions donc quelque vingt-cinq «anciens», dont plusieurs accompagnés de leur conjointe, venus célébrer ce 60e anniversaire dans une ambiance sympathique.
Notre vice-président, Claude Lévesque, a souhaité la bienvenue à tous les participants. Il a souligné l’importance de conserver et de renforcer les liens d’amitié qui nous unissent. Il a remercié le «Comité des cinq» pour avoir de nouveau, après le souper au Paris-beurre de l’automne 2002, organisé cette rencontre-ci.
Jacques-C. Ducharme, l’un des «cinq», a expliqué le déroulement de la rencontre. Parmi les absents, certains avaient pris soin de faire parvenir de courts messages que Jacques a lus publiquement. Jacques a ensuite demandé un moment de recueillement pendant la lecture des noms de ceux qui nous ont quittés au fil des ans. Cette lecture est toujours émouvante. D’une part, elle rappelle beaucoup de souvenirs. D’autre part, chacun s’étonne en quelque sorte d’être encore là, alors que tant de confrères sont disparus. Puis, sur un ton plus léger, Jacques a annoncé qu’un autre membre du comité, Fernand Potvin, allait passer le chapeau (et quel chapeau, «un haut-de-forme» ayant appartenu à je ne sais quel ancêtre !) pour recueillir les contributions volontaires qui serviront à acquitter les frais d’organisation.
Les échanges ont repris entre voisins de table. Mais on a aussi observé de nombreux déplacements, chacun voulant profiter de l’occasion pour prendre des nouvelles d’amis qu’il n’avait pas revus depuis cinq ans ou plus. On s’est séparé peu après quinze heures, heureux d’avoir renoué avec un passé, lointain certes mais toujours présent, preuve que les liens tissés au cours de l’adolescence ne s’effacent jamais.
Fernand Potvin, C. 47
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